Attention, il ne faut jamais

Accepter

La visite d’un médecin de compagnie d’assurance, ou d’un fonds à l’hôpital

Donner

Vos documents originaux et surtout vos pièces médicales

Remplir

Seul les documents des assurances ou des fonds d’indemnisation

Signer

Seul une transaction

Mes précautions

Il ne faut jamais oublier que les compagnies d’assurances ont pour unique but de réaliser des bénéfices et donc nécessairement de minimiser vos indemnisations voir même de ne pas vous indemniser du tout.

Que la procédure d’indemnisation soit amiable ou judiciaire, il est toujours recommandé de vous faire assister par un avocat spécialisé et un médecin-conseil de victimes.

L’indemnisation d’un dommage corporel important est toujours très longue, 4 à 6 ans à compter de l’accident. Il faut donc veiller à obtenir régulièrement des provisions c’est-à-dire des avances sur votre indemnisation finale.

Il ne faut jamais se rendre seul ou mal accompagné à une expertise médicale. Les médecins experts des compagnies d’assurances ou des fonds d’indemnisation interviennent dans l’intérêt exclusif de ses derniers. Parfois votre propre assureur fait intervenir à vos côtés un médecin, mais il s’agit toujours d’un médecin mandaté par les assureurs.

En cas d’expertise judicaire, il faut savoir que même si l’Expert Judicaire est indépendant et impartial, celui-ci est à l’écoute des parties.
Or les compagnies d’assurances et les fonds sont toujours assistés par leur médecin et leur avocat. La victime ne peut se défendre seule face à eux. L’évaluation médicale du dommage corporel faite lors de l’expertise représente l’essentiel de votre indemnisation, il ne peut y avoir de bonne indemnisation sans bonne expertise.

De la même manière il ne faut jamais conclure seul une transaction. Il faut savoir qu’on ne peut pas revenir sur une transaction ou un jugement définitif. Une indemnisation, même injuste, est définitive.

S’il n’est pas possible de transiger, il faut toujours saisir la justice. Madame Neher-Schraub, ancienne Présidente du Pôle 2 Chambre 3 de la Cour d’Appel de PARIS, rappelait à l’occasion du 10ème anniversaire de la loi Badinter, que 90% des victimes d’accidents graves transigent pour des sommes représentant la moitié de celles qu’elles auraient obtenues en saisissant les Tribunaux.